Une nouvelle fonctionnalité très demandée est en cours de déploiement sur la PowerPlatform, en effet, après le déploiement d’un nouveau studio Power Automate qui peine encore à convaincre, c’est maintenant le versioning des flux qui est enfin disponible. Attention toutefois, il existe certaines limitations et contraintes pour y avoir accès.
Qui n’a jamais ragé d’avoir perdu une partie de ses actions après une édition ratée d’un flux ou d’un crash du studio PowerAutomate de devoir refaire un flux ? Ce temps est (presque) révolu puisque la fonctionnalité de versioning est maintenant disponible.
Il existe cependant des contraintes pour pouvoir accéder au versioning :
Le flux doit être un flux de type “Cloud”
Le flux doit être intégré à une solution PowerPlatform (le versioning se base sur dataverse pour sauvegarder l’historique)
Il n’est accessible qu’à travers la version 3 du studio PowerApps (qui peine encore à convaincre à cause de l’absence de certaines fonctionnalités, notamment le copier / coller d’actions)
Comment fonctionne le versioning dans Power Automate ?
Le versioning est accompagné d’une fonctionnalité de brouillon / publication. Mais à la manière de Power Apps, le test d’un flux n’est possible que si la version brouillon actuelle est publiée.
A chaque sauvegarde d’un nouveau brouillon, une version est enregistrée. Il est possible de visualiser la dernière version publiée ainsi que ses versions antérieures et la dernière version enregistrée.
Conclusion
En cas d’erreur humaine ou de crash, il est donc maintenant possible de restaurer une version antérieure. Cela grâce à cette fonctionnalité de versioning dans Power Automate.
Espérons cependant que Microsoft apporte un soin tout particulier à l’amélioration de l’ergonomie de l’éditeur V3 et qu’il comble les fonctionnalités essentielles manquantes.
La transformation numérique passera aussi par la voie législative et imposera à chaque entreprise établie en France d’émettre et de recevoir des factures électroniques. Alors, comment gérer vos factures numériques entrantes avec Microsoft 365 ?
Cette loi existe mais est reportée à une date qui sera décidée dans le cadre de la loi de finances pour 2024.
Néanmoins tout entrepreneur se doit d’anticiper un minimum de ce type d’usage qui se démocratise de plus en plus dans les outils de gestions d’entreprise…si on a déjà acquis ce type d’outil, l’entreprise sera rapidement conforme.
Pour les autres , bienvenue et suivez le guide.
Cas d’usage : La gestion des factures entrantes
Comment gérer vos factures numériques entrantes avec Microsoft 365 ? Mais commençons par le commencement, comment gérer les factures entrantes ? Bien sûr nous aborderons dans un autre article la gestion des factures sortantes …n’hésitez pas à venir nous le réclamez 😉
Présentons notre plan de vol, Solution Obvie vous soumet le scénario suivant :
Réception de la facture entrante en pièce jointe d’un mail
Récupération de la pièce jointe pour traitement qui sera un stockage dans SharePoint (simple jusque-là)
Traitement de la pièce jointe pour extraire les éléments de facture grâce à un modèle d’analyse Syntex
Notification du traitement de la facture à J-3 de l’échéance de paiement (il faut payer à un moment donné)
Etape 1: Création de la boite aux lettres
Ce qui suite nécessite des permissions d’administrateur de votre environnement Microsoft 365.
Naviguer dans votre espace d’administration de Microsoft 365 jusqu’à atteindre l’administration d’Exchange, ensuite dans “Destinataires > boites aux lettres”.
Cliquer sur le bouton “Ajouter une boîte aux lettres partagées”.
On remplit les champs, le plus important c’est l’adresse email. Vous n’êtes pas obligé de recopier la même chose :).
Puis on appuie sur le bouton « Créer ».
Ne pas oublier de s’ajouter comme utilisateur de la boite aux lettres.
On passe les micro-étapes de cette partie.
Etape 2 : Création de la bibliothèque SharePoint
« Capitaine Obvie !! Dans votre scénario le deuxième point c’est un traitement via Power Automate pour récupérer la pièce jointe».
Oui, tu as raison mon petit moussaillon, mais on doit dessiner les espaces avant de mettre en œuvre la tuyauterie.
Cette étape est possible en étant simplement l’administrateur du site qui va héberger in fine les factures électroniques entrantes.
Sur la page d’accueil de votre site SharePoint, cliquer sur le bouton « Créer » puis « bibliothèque de documents ».
On saisit un petit nom comme « Factures Entrantes » puis on clique sur le bouton « Créer ».
On ne va pas se mentir, ces deux premières étapes sont plutôt simple.
Etape 3 : Mise en œuvre du model d’analyse et d’extraction Syntex
Mousaillon !!! Accrochez vous à votre casque d’astronaute !!!
Le prérequis de tout ce qui va suivre est la mise en œuvre du paiement à l’utilisation du service Syntex.
Je vous mets à dispo le lien, s’il y a un souci, un coup de téléphone ou un ping sur Teams vers un des Capitaines Obvie et ça se passera bien.
Bien sûr, toute cette étape nécessite des permissions d’administration de l’environnement Microsoft 365.
On retourne dans l’administration de Microsoft 365, on va dans la section « Configuration » et cliquer sur « Utiliser l’IA du contenu avec Microsoft Syntex ».
Si votre configuration pour le paiement est correcte, la case de gauche est « verte » et l’accès au bouton « Gérer Microsoft Syntex » est disponible.
Comme c’est le cas, cliquer dessus.
Sur ce panneau, deux éléments nous intéressent :
Le Centre de contenu, pour la construction de nos modèles d’analyse et d’extraction.
Le Traitement des documents prédéfini, pour l’utilisation de ce type de modèle sur l’ensemble des bibliothèques SharePoint.
Pour le centre de contenu, si ce n’est pas fait, créer un site SharePoint pour héberger ce service.
Si ce n’est pas fait, paramétrer le traitement des documents prédéfini sur l’ensemble des bibliothèques dans tous les sites SharePoint (ou cibler le site SharePoint pour la gestion de vos factures entrantes seulement).
Allons dans votre centre de contenu pour paramétrer le model d’analyse de vos factures entrantes.
Sur la page d’accueil du centre de contenu, créer un « Model
Microsoft est sympa, il propose un model tout fait pour récupérer les informations d’une facture.
Après la sélection de « Invoice processing », l’interface vous montre des exemples mais passer en cliquant sur « Next ».
Saisir le nom de votre modèle, par exemple « Facture entrante » puis appuyer sur le bouton « Create ».
Avant de jouer avec ce moteur d’analyse et d’extraction, ce model a besoin de fichiers pour s’entrainer
A ce moment, vous pouvez confirmer que le moteur ne se trompe pas (j’ai beaucoup flouté… car c’est des vraies factures de Solution Obvie).
Un à un, il va vous demander de valider les extractions de valeur.
Appliquons dès à présent ce modèle sur la bibliothèque qui va recevoir les pièces jointes de mails.
Pour ce tuto, on applique le modèle dans la bibliothèque « Factures entrantes » du site « bac à sable ».
Promis, la suite sera plus simple.
Etape 4 : Interconnectons avec Power Automate du mail entrant avec la bibliothèque des « factures entrantes »
Cette étape est réalisable avec le compte d’administrateur du site qui va recevoir les factures électroniques entrantes, et ce compte doit aussi avoir le droit de consulter la boîte aux lettres partagées de l’étape 1.
Un petit tour vers l’interface Power Automate et c’est bientôt terminé.
Choisir « Flux de cloud automatisé » ce qui veut dire que l’on souhaite un processus qui fonctionne tout seul avec notre environnement Microsoft 365.
Cliquer sur « Ignorer ».
Chercher le déclencheur « Lors de l’arrivée d’un nouvel e-mail dans une boite aux lettres partagée (V2) » et on le sélectionne.
Paramétrer sur notre adresse « Factures@solution-obvie.com » et on ajoute la valeur « oui » au critère « avec pièces jointes uniquement ».
Ne pas réagir à tous les mails reçu (tout de même ???)
Ajouter l’action « Créer un fichier » dans « SharePoint ». Oui, il n’est pas possible de dire copie le fichier dans SharePoint, en réalité, on crée un fichier que l’on va remplir avec le contenu de la pièce jointe.
C’est maintenant que la magie de power automate va apparaitre. (C’est le moment que je préfère)
Dans le champ ‘adresse du site’, sélectionner le site de destination (bac à sable pour mon cas).Dans le champ « Chemin d’accès du dossier », sélectionner la bibliothèque « Factures entrantes ».Dans le champ « Nom de fichier », il vous faut trouver « Pièces jointes Nom » ; vous remarquez que c’est aupluriel.
Une fois sélectionné cette valeur sélectionnée, Power Automate va déduire que vous avez besoin d’une boucle pour traités plusieurs fichiers 😊,😊 intelligent n’est- ce pas.
Dans le dernier champ « Contenu du fichier », vous n’avez en réalité pas trop de choix.
Enregistrer votre flux (en le nommant au passage)
Ce premier flux est terminé et vous savez maintenant traiter des factures reçues par messagerie.
Etape 5 : Faire un rappel 3 jours avant échéance qu’il faut payer sa facture
Réaliser ou non cette étape, le choix vous appartient 😊😊.
Pas de mystère, nous allons utiliser du Power Automate et cela va aller très vite.
Rendez vous sur le site qui va héberger vos factures entrantes, puis trouver le bouton « Automatiser » de votre bibliothèque, puis « Définir un rappel » puis « Date d’échéance ».
Dans un premier temps, validez les autorisations nécessaires pour le flux Power Automate.
Dans un second temps, définissez le nombre de jours pour le rappel de traitement comptable des factures.
Conclusion
Bien que ce cas d’usage correspond à une réalité de contrainte dans le changement, l’adaptation vient de l’usage malin de différentes briques de Microsoft 365.
Cette présentation du cas d’usage, sur comment gérer vos factures numériques entrantes avec Microsoft 365, a mis en évidence qu’un processus peu valorisant pour un collaborateur peut être automatiser avec Microsoft 365. Par conséquent, le collaborateur peut se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.
Et si vous avez un doute, une question, ne pas hésiter à demander un coup de main aux Capitaines Obvie.
Vous avez développé une application pour gérer des tickets d’incident et celle-ci contient plusieurs écrans ?
Une page d’accueil
Un écran de saisie
Un écran avec la liste de tous les tickets
Un écran de visualisation d’un ticket
…
Vous souhaitez que l’utilisateur atterrisse directement sur l’information et sur l’écran qui la contient, mais comment éviter qu’il navigue au travers d’écrans intermédiaires ?
Simplifions-lui la vie en lui glissant un lien qui ouvrira l’application directement sur l’écran qui permet de visualiser ce ticket.
Le Query String
Ce terme anglais – ou chaîne de requête – désigne un élément qui compose une URL. Il se situe au bout de l’expression (annoncé par le caractère “?”) et permet de passer des paramètres à l’URL. Par exemple lors d’une recherche Google, vous pourrez apercevoir dans la barre d’adresse le paramètre “q” suivi de votre recherche :
L’URL étant une technologie universelle, chaque langage de programmation possède une fonction pour récupérer cette chaîne de requête.
Power Apps n’y échappe pas ! On récupère les paramètres dans l’URL qui ouvre l’application grâce à la fonction “Param()”.
La fonction Param()
Dans un premier temps, il faut définir quels sont les paramètres qui seront utiles à notre application. Reprenons notre application de ticketing. Pour distinguer un ticket d’un autre nous allons avoir un champ “Identifiant”. Pour notifier et afficher le bon ticket à nos utilisateurs nous allons donc nous baser sur ce champ en utilisant un paramètre “itemID”.
En parallèle on vient déclarer dans le OnStart une variable qui va récupérer l’item si un ID est passé en paramètre dans l’URL :
Et voilà ! Si un ID est passé en paramètre, notre application redirigera l’utilisateur sur l’écran du ticket. Rapide à mettre en place, cette astuce va améliorer le confort d’utilisation de votre application Power Apps pour vos utilisateurs !
Solution Obvie vous accompagne dans le développement de vos applications Power Apps et plus globalement Power Platform ! Contactez-nous !
Découvrez comment les pipelines Power Platform simplifient le déploiement des applications. Optimisez vos processus et gagnez en efficacité avec des solutions innovantes. Lisez notre guide complet sur Solution Obvie.
Comment simplifier son processus de déploiement dans sa Power Platform ? Viva les Pipelines !
Vous vous êtes lancés dans la création d’application avec la Power Platform, et ça c’est top !
Mais êtes-vous au taquet sur les bonnes pratiques de développement et déploiement ? Voyons comment ne pas faire « tomber la prod » !
Avant de commencer la lecture de l’article, je vous recommande fortement d’aller consulter celui sur les environnements et solutions de Power Platform. La technologie des pipelines s’appuie sur ces 2 outils, expliqués précédemment.
Le déploiement dans la Power Platform
Dans le cas de développement d’application critique dans la Power Platform on utilise différents environnements. L’objectif est d’avoir un espace dédié au développement, un autre pour la phase de test et enfin celui de production pour donner l’accès aux utilisateurs finaux.
Dans cette configuration, on vient exporter et importer l’application entre les différents environnements. S’il s’agit d’une application PowerApps isolée, ou bien d’un flow par exemple, l’export et l’import sont assez simples. Dans le cas d’applications plus complexes (une app PowerApps, plusieurs Flux, des tables dataverse…) l’utilisation des solutions est primordiale pour limiter les problèmes.
On exporte / importe alors ces solutions à la main entre les environnements. Lors d’un export la solution se retrouve sous la forme d’un dossier compressé qu’on importe dans l’environnement cible. Ici aussi il est possible de faire des erreurs (humaines), comme importer une ancienne version du dossier par exemple.
Pour éviter ce genre de situation, Power Platform met à disposition une solution qui apporte un déploiement continu, les pipelines.
Objectif des pipelines
Le terme pipeline est un mot d’origine anglais qui se compose de « pipe » ou « tuyau », et « line », pour « ligne ». Un pipeline de déploiement peut alors se voir comme une ligne de tuyaux par lesquels nos solutions transitent pour se déplacer entre plusieurs environnements. Dans un pipeline, nous avons plusieurs pipes qui représentent la route entre 2 environnements.
La solution de pipeline Power Platform permet donc de stocker plusieurs pipelines. Par exemple si vous avez différents environnements de développement, test ou production, il faut un pipeline par chemin de déploiement.
Pour faire fonctionner l’outil, il faut au minimum 3 environnements :
Host : un environnement « host » est nécessaire pour l’installation de l’outil Pipeline. Il n’est pas recommandé d’utiliser cet environnement dans un des pipelines.
Développement : un environnement de développement contenant des solutions « Unmanaged » ayant pour but d’être déployées sur des environnements de productions.
Production : un environnement accueillant des solutions « Managed » à destination d’utilisateurs finaux.
Une fois l’installation effectuée et toutes les configurations faites par rapport à vos besoins, la page de pipeline sera disponible dans vos solutions. C’est depuis cette page que vous pourrez alors décider dans quel pipeline déployer votre solution.
En plus d’automatiser vos déploiements, l’outil va vous permettre de les superviser. Ainsi il sera possible de suivre en direct un déploiement et avoir l’information de son bon déroulement. Un historique est aussi présent par solution pour savoir qui a lancé un déploiement et sur quel environnement.
Démonstration
Ici notre pipeline est constitué de 3 environnements : Développement, Preprod et Prod.
Pour réaliser les déploiements, on se rend dans la solution Unmanaged qui se trouve sur notre environnement de développement. Au départ voici ce qu’affiche l’outil :
On retrouve nos 3 environnements, avec la version 1.0.0.0 dans l’environnement de développement. Pour le moment les 2 autres environnements ne possèdent pas la solution. Une fois une version de l’application prête, on passe au déploiement sur la préprod pour les phases de tests :
Le déploiement de la solution va provoquer une montée de version de cette dernière, on se retrouve donc avec la version 1.0.0.1 sur les 2 environnements. Dans notre scénario, les tests vont révéler un bug que l’on corrige dans notre environnement de développement. On déploie alors de nouveau la solution sur l’environnement de Preprod.
La version de la solution passe alors à 1.0.0.2. Les tests sont cette fois-ci OK, on déploie sur la Prod :
La version en production est bien la 1.0.0.2. Avant de pouvoir redéployer une version sur la Prod, il faut repartir de l’environnement de développement (le bouton « Deploy here » est désactivé pour l’environnement de production).
L’historique nous permet de retracer facilement les déploiements effectués :
En conclusion
L’outil Pipeline Power Platform est un outil simple à utiliser et rapide à mettre en place pour effectuer le déploiement continu de vos solutions. Cependant il existe certaines limites. Par exemple, il est impossible de créer un pipeline entre plusieurs tenants. Dans ce genre de cas plus poussé, les outils de CI/CD comme Azure DevOps ou Github sont plus adaptés.
Power Platform permet la création et la mise en service rapide d’applications métiers. On peut être tenté de développer directement sur la « prod » pour des applications à portée réduite. Mais les environnements et les solutions sont là pour nous aider à prévenir de nombreux problèmes !
Les environnements
Un environnement Power Platform est un espace qui permet de stocker des applications, des données et de les partager aux utilisateurs. Chaque environnement possède ses propres autorisations, ses paramètres de sécurités… Cela permet un premier niveau de cloisonnement de l’information.
On peut retrouver des environnements selon les départements qui n’auraient pas d’informations ou d’applications en commun (Finance – RH) et des environnements communs (application note de frais, réservation de salle de réunion…). Ces environnements où les utilisateurs finaux accèdent sont appelés environnements de productions.
Développer directement sur ces environnements de production n’est pas conseillé car il peut rendre indisponible une application si celle-ci est publiée avec des bugs. Pour éviter cela, on créé des environnements de tests.
On se retrouve alors avec 3 types d’environnements :
Développement : accessible uniquement par les personnes en charges de développer une application. Une fois la version prête, on la bascule sur l’environnement de test.
Test : accessible par les testeurs, on ne développe pas sur cet environnement. Une fois les tests passés et validés, on bascule sur l’environnement de production.
Production : accessible par les utilisateurs ayant besoin d’accéder à l’application.
Source : Environments overview – Power Platform | Microsoft Learn
Basculer d’environnement en environnement peut paraître simple si il n’y a qu’une application PowerApps par exemple. Mais cela devient beaucoup plus laborieux lorsque l’ensemble de l’application contient des applications PowerApps, des flows PowerAutomate…
C’est alors qu’interviennent les solutions !
Les solutions
L’objectif d’une solution Power Platform est de regrouper tous les composants d’une application dans un même conteneur :
App PowerApps
Flow PowerAutomate
Référence de connexion
Table dataverse
…
Ensuite, vous pouvez exporter et importer les solutions entre différents environnements. Elles permettent ainsi de n’oublier aucun composant d’une application.
Il existe 2 types de solutions :
Unmanaged
Managed
Les solutions Managed, quant à elles, sont destinées à des environnements de test ou de production. Autrement dit, des environnements où il n’y aura pas de développement. Il n’est pas possible de modifier ou d’ajouter de nouveaux composants dans ces solutions. Ainsi, si un problème est détecté sur l’environnement de test ou de production, on le répare sur l’environnement de développement où se trouve la version Unmanaged de la solution.
Les solutions Unmanaged sont destinées à des environnements de développements. En effet les composants d’une telle solution peuvent être modifiés, ou on peut y en ajouter de nouveaux. Les créateurs et développeurs travaillent avec ces solutions.
Source : Solution concepts – Power Platform | Microsoft Learn
La création de la solution qui contiendra les composants doit se faire dès le début du développement. Il est aussi important de créer les composants depuis la solution. En effet ils existent des limitations pour l’ajout de composants déjà existant dans des solutions.
Par exemple l’ajout d’un flux PowerAutomate contenant des connecteurs / actions indexés n’est pas possible. Dans ce cas précis, il faut éditer les flux pour supprimer les actions, ajouter le flux à la solution, et rajouter les actions concernées. Il est aussi possible de recréer le flux dans la solution.
Pour aller plus loin
Si vous souhaitez en apprendre plus, je vous recommande la documentation Microsoft :
Pour automatiser les exports et imports de vos solutions et minimiser le risque d’erreur humaine, Power Platform à récemment sortie sa solution de Pipelines. Les pipelines vont permettre de créer des tunnels de déploiement dans plusieurs environnements. Ainsi vous pourrez suivre tout le déploiement d’une version d’une solution au travers de tous les environnements (Dev – Test – Prod).
Dans le cadre de l’automatisation des processus métiers ou IT, Microsoft offre de très bons outils, comme Power Apps. Cependant dans certains cas, la gestion des dates et heures peut se révéler être un vrai casse-tête. Et c’est encore plus vrai lorsque les utilisateurs sont présents sur différents fuseaux horaires.
Contexte : un client international Environnement technique : Power Apps, Power Automate et Azure Automation.
Permettre à des utilisateurs IT présents sur différents fuseaux horaires de programmer des actions dans Power Apps :
Réinitialiser le jeton d’authentification d’un utilisateur dont le compte serait compromis ;
Réinitialiser des comptes invités dans le cadre de partage externe ;
Désactiver un compte lors du départ d’un collaborateur ;
Déléguer un compte OneDrive à un autre utilisateur.
PowerApps sert d’interface pour effectuer cette action. En effet, il existe un composant « Sélecteur de dates », permettant aux utilisateurs de sélectionner une date de façon simple et efficace. Il est également capable d’afficher l’heure mais ne propose pas de la sélectionner rendant alors la planification plus complexe.
Cette fonctionnalité – a priori basique mais manquante – nécessite donc de bricoler deux listes déroulantes contenant respectivement les heures et les minutes.
Grâce à une formule alambiquée, il est possible de reformater cette date pour qu’elle respecte le format Timestamp attendu par Power Automate.
Ce sélecteur de dates gère dans sa propriété DateTimeZone deux types différents, Local ou UTC.
Les utilisateurs devant planifier la tâche en se basant sur leur fuseau horaire, il est nécessaire de sélectionner le type « Local ».
Toutefois, un problème se pose. En effet PowerAutomate, dans sa fonction « Delay Until » qui permet de mettre en pause une action jusqu’à l’heure programmée, attend un format UTC. Or, pour pouvoir convertir l’heure envoyée par PowerApps, il faut connaître le fuseau Horaire de l’utilisateur qui a effectué l’action depuis PowerApps.
C’est là qu’une fonction méconnue mais très pratique entre en jeu, la fonction TimeZoneOffset(). En y passant la fonction Now(), qui retourne l’heure locale de l’utilisateur, elle permet de retourner la différence de temps avec l’heure UTC.
La dernière étape consiste à utiliser cette différence de temps pour calculer l’heure UTC, il suffit alors d’utiliser la fonction addToTime() à notre date. Cette fonction, comme son nom ne l’indique pas permet également de soustraire du temps, en effet la valeur envoyée par TimeZoneOffset est de la forme +120 (minutes) ou –120 (Minutes).
Cette petite astuce vous permettra de gérer au mieux vos planifications dans le cadre de développement d’applications avec des utilisateurs qui sont sur des fuseaux horaires différents.
Intuitive et accessible, la Microsoft Power Platform regroupe différents outils « low code » à destination des collaborateurs d’une même entreprise. À travers eux, elle facilite la création de solutions efficaces, simplifiées et flexibles pour, par exemple, créer des notes de frais, ou encore déclarer un incident, preuve à l’appui. Néanmoins, cela implique une gouvernance des usages et des utilisateurs de Microsoft 365. À ce titre, le Centre d’Excellence – ou le Centre of Excellence starter kit (CoE) – semble être LA solution. Celui-ci détecte en effet les usages en cours et corrige les éventuelles déviations, liées à la gouvernance.
Alors pourquoi utiliser the Center of Excellence starter kit ? Et comment débuter la gouvernance de votre Power Platform ? Et, cerise sur le gâteau, de manière simple et rapide !
Une gouvernance c’est quoi ? (la version courte)
Pour commencer, il est important de définir le concept de « gouvernance »en général.
La gouvernance, c’est la mise en œuvre d’un ensemble de dispositifs (règles, conventions…) sur le sujet des données et des usages. Elle permet de mettre en place des garde-fous pour respecter les contraintes d’une entreprise. La gouvernance permet de fournir une donnée et un environnement accessible, compréhensible et de qualité pour que les utilisateurs et les projets puissent en exploiter le potentiel.
La gouvernance dans la Power Platform
Plaçons la gouvernance dans le contexte de la Power Platform.
Un des objectifs de la Power Platform est de laisser la main aux utilisateurs pour qu’ils puissent créer leurs propres applications à partir des données de l’entreprise. Une telle philosophie nécessite une gouvernance pour accompagner au mieux l’utilisateur et prévenir d’un maximum de problème en amont : données sensibles, connecteur déprécié, transfert d’application, portail de demande de création d’environnement…
Le Center of Excellence starter kit
Parlons du Center of Excellence starter kit, produit par la CAT (à l’origine du Creator kit).
Le CoE est un moyen mis à votre disposition dans l’application de la gouvernance de votre Power Platform. Cette solution Power Platform doit être installée dans un environnement dédié. À l’aide de nombreux flows, toutes les données des différents environnements (PowerApps apps, flows, chatbot…) sont stockées dans des tables Dataverse. En plus de ces tables, des applications sont aussi présentes, comme un model driven qui représente ces données, un dashboard PowerBi, des applications de demandes d’environnement…
Le CoE est modulable : il dispose de nombreux composants qui répondent à divers besoins. Il est aussi possible d’extraire des composants de la solution afin de les personnaliser.
Pour donner envie, voici un petit top des métriques pratiques :
Top maker : qui peut vous permettre de voir rapidement les membres les plus actifs de votre communauté.
La liste des applications PowerApps : avec des vues comme « Application Orpheline »ou des détails comme les références de connexion utilisées.
Connecteur : liste de tous les connecteurs et leur utilisation dans les applications PowerApps.
Si vous êtes intéressés par le CoE, je vous recommande cette vidéo où Daryl LaBar et Scott Durow (Influenceurs PowerPlatform / Microsoft) interrogent Manuela Pichler (employée Microsoft travaillant pour la CAT) au sujet du CoE. https://www.youtube.com/watch?v=9kiZ7S8rsEg
Faire du Power Apps, c’est bien. Mais faire du beau Power Apps, c’est mieux. Et faire du beau Power Apps facilement et rapidement c’est obvie ! Power Apps se montre limité quand on veut pousser le design dans la complexité et dans l’homogénéisation. C’est là qu’intervient le Creator Kit !
Alors comment faire évoluer visuellement et fonctionnellement son application Power Apps avec Creator Kit ?
Avant toute chose, replaçons le contexte
PowerApps est un outil Microsoft 365 faisant partie du service Power Platform. Il permet de créer des applications répondant à des problématiques métiers de manière « Low code / No code». Le but de ce type de technologie est la mise en place rapide et simple des applications. PowerApps met à disposition de nombreux contrôles pour créer les applications (Bouton, Texte Box…). Mais parfois, ces fonctionnalités n’existent pas. Par exemple pour avoir un menu contextuel, un pop-up ou encore un menu développant, il faut combiner plusieurs contrôles et y ajouter des morceaux de codes pour le bon fonctionnement. Et si tu n’as pas un cerveau de développeur, tu vas pouvoir sortir les rames …
N’étant pas des contrôles natifs de PowerApps, les méthodes et le design utilisés par les différents développeurs d’une même entreprise peuvent être différents. Pour s’assurer d’avoir une homogénéité dans l’ensemble des applications, Microsoft a mis en place les « Composants ». Cette fonctionnalité permet de créer en dehors des applications des contrôles personnalisés. Une fois créés, ces composants sont disponibles dans les applications PowerApps.
C’est là qu’entre en scène l’équipe PowerCat avec son Creator Kit . Ce dernier vise à aider les développeurs PowerApps en leur offrant une collection de composants. Ces composants utilisent le framework Fluent UI créé et utilisé par Microsoft dans toutes ses applications. En plus de faire gagner du temps aux développeurs, le Creator Kit vous aide à avoir un design consistant qui reprend les codes de Microsoft.
Le Creator Kit, une collection de composants Microsoft
Pour prouver l’efficacité du Creator Kit, je vous propose de comparer la mise en place d’un contrôle « pop-up » avec et sans cet outil :
Sans le Creator Kit
Créer une variable pour afficher / masquer la pop-up
Ajouter un rectangle rempli en noir mi-transparent pour le fond
Ajouter un rectangle blanc pour faire apparaître le texte
Ajouter 3 boutons : une croix pour fermer la popup, un bouton « Annuler » et un bouton « OK »
Ajouter la variable pour afficher / masquer à tous les contrôles du pop-up
…
Avec le Creator Kit
Créer une variable pour afficher / masquer le composant pop-up
Ajouter la variable au composant
Aller boire un café avec ses collègues
…
C’est un peu plus simple avec le Creator Kit, non ?
Le Creator Kit contient tout une gamme de composants super pratiques tel que :
En 2021, Solution Obvie travaille avec l’agence de communication C*RED !
L’idée ? Les accompagner dans la digitalisation de leurs process de production et de leur relation client. Petit retour d’expérience d’un de nos Capitaines Obvie sur un projet actuellement en cours avec l’agence lilloise C*RED…
Solution Obvie accompagne l’agence C*RED, un poids lourd du street-marketing dans le Nord de la France dans l’implantation d’un projet de Power Platform. Cette agence propose de nombreuses prestations : diffusion en mano mano, dépôt de flyers, présentoirs, affichage intérieur et extérieur, guerilla marketing… Elle gère actuellement sa production via Excel, l’outil de Microsoft leur permettant de réaliser les suivis, de créer les plannings… C’est une solution très complète et puissante qui se base sur des fichiers, mais le problème avec les fichiers, c’est qu’ils sont volatiles.
Au quotidien, les équipes de C*RED justifient de leur travail via des fiches imprimées déposées à l’agence et des reportages photos envoyés par mail, Messenger ou Instagram. Ce reporting est primordial car il permet aux clients de « tracer » les campagnes de street-marketing de C*RED, mais son traitement et son archivage s’avèrent très fastidieux, compte tenu du grand nombre de documents.
Pour gagner en temps et donc, en agilité, C*RED a décidé de digitaliser ses process de reporting en 2022. Le passage à un reporting dématérialisé doit permettre aux chefs de produit de l’agence de suivre en temps réel les campagnes et de fluidifier leur relation-client. Cette transition doit donc servir à la fois la production et le suivi commercial.
En réponse à ce besoin, Solution Obvie a proposé d’accompagner C*RED dans le cadre de sa transition numérique par le biais d’une Power Platform développée selon sa célèbre méthode I.D.E.E.S.
Les troopers de C*RED étant tous équipés de smartphones, notre Capitaine Obvie a proposé à l’agence de développer une application mobile permettant de géolocaliser chaque spot d’intervention et de valider ce spot en intégrant le photo reporting et en renseignant les références diffusées. Ces données seront ensuite stockées dans une base de données et consultables par les chefs de produit ainsi que par les clients.
La Power Platform répond à ce besoin grâce à Power Apps, qui apporte une solution mobile rapidement opérationnelle et stable dans le temps. La base de données Dataverse vient en complément dans l’offre de la Power Platform et permet de stocker les données autrement que dans un fichier Excel. La migration de toutes ces données dans la Power Platform est contraignante, mais les différentes étapes de notre méthode I.D.E.E.S. permettent à C*RED de fonctionner par palier afin de prendre en main progressivement la technologie développée et de se rendre compte de tout ce qu’elle peut apporter. Affaire à suivre…
Pour offrir les meilleures expériences, nous utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations des appareils. Le fait de consentir à ces technologies nous permettra de traiter des données telles que le comportement de navigation ou les ID uniques sur ce site. Le fait de ne pas consentir ou de retirer son consentement peut avoir un effet négatif sur certaines caractéristiques et fonctions.
Fonctionnel
Toujours activé
L’accès ou le stockage technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’utilisateur, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
Statistiques
Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques.Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
L’accès ou le stockage technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’utilisateur sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.