Catégorie : Now Future

  • Collecter facilement des fichiers d’utilisateurs externes sur OneDrive et SharePoint

    Collecter facilement des fichiers d’utilisateurs externes sur OneDrive et SharePoint

    Que répond un capitaine à la demande de collecter des fichiers d’utilisateurs externes avec OneDrive et Sharepoint ?

    Cap sur la « Demande de fichiers » (ou « Request Files ») de Microsoft !

    En tant que Responsable de ressources humaines, je suis amené à demander à des candidats des pièces justificatives ou des compléments à des Curriculum Vitae. Mais comment récupérer ces fichiers d’externes à l’entreprise avec OneDrive et SharePoint ?

    Rien de plus simple :  

    • Le candidat m’envoie les éléments par la poste (vive les années 1980) 
    • Le candidat m’envoie les éléments par mail (bienvenue dans les 2000) 
    • Le candidat m’envoie les éléments via Smash ou WeTransfer (ça ne va pas plaire à certains) 

    Microsoft 365 nous offre une nouvelle possibilité : la « requête de fichier ».

    Dis DocObvie, comment ça marche ?

    Démonstration

    Pour collecter des fichiers d’utilisateurs externes avec OneDrive et SharePoint, il faut sélectionner un dossier dans OneDrive. Puis, vous verrez apparaître dans le ruban le bouton « Demande de fichier » :  

    creer-requete-fichier-microsoft-365 collecter des fichiers d'utilisateurs externes avec OneDrive et SharePoint

    En appuyant sur le bouton il est demandé de rentrer une brève description. Puis, un lien à partager est généré. La personne qui ouvre le lien se verra afficher l’écran suivant :  

    Fenêtre de demande de fichier

    Une fois les informations remplies, la confirmation du bon chargement des fichiers est affichée :  

    Fenêtre de succès après envoie de fichier collecter des fichiers d'utilisateurs externes avec OneDrive et SharePoint

    Et le fichier est disponible dans le dossier ! L’auteur du fichier sera affiché comme ceci :  

    Détails du fichier envoyé par l'utilisateur externe

    Ça paraît trop simple, ça cache forcément quelque chose… Oui. Pour activer cette fonctionnalité, il faut que votre stratégie de partage externe soit la plus permissive possible dans le centre d’administration SharePoint :  

    fichiers-microsoft-strategies-partage-SharePoint-OneDrive

    Caramba !!! C’est la porte ouverte à toutes les fenêtres Windows…. 

    À l’heure où nous écrivons, si cette fonctionnalité vous intéresse, il faut revoir votre gouvernance SharePoint et OneDrive pour intégrer cette contrainte, et d’inverser les niveaux de permissivité desdits sites.

    En reprenant le contexte d’un service de Ressources Humaines ayant besoin de cette fonctionnalité, un compte « générique » pourrait être sacrifié pour cet usage collaboratif. Pour un usage généralisé, on ne peut que vous conseiller de former et de sensibiliser vos usagers aux risques de ce type de paramétrage.

    Pour rappel, il est toujours possible de monter le niveau de sécurité sur le partage externe de chaque site. De même, il est aussi possible de relever le niveau de partage externe pour chaque OneDrive. 

    On vous invite à vous rapprocher de votre copain PowerShell pour automatiser cela dans un premier temps. Si vous avez des outils de gouvernance, certains doivent déjà intégrer cette nouveauté. Et si ce n’est pas votre ami, un Capitaine Obvie pourra vous aider 😊 

    requete-fichiers-Microsoft collecter des fichiers d'utilisateurs externes avec OneDrive et SharePoint
    Crédit photo : Unsplash

    Henri Desmet / Yoann Kalandyk

    Pour en savoir plus
    Consulter la documentation Microsoft ou Contactez nous 😉


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  • Migration de Stream vers « Stream on SharePoint » ! 

    Migration de Stream vers « Stream on SharePoint » ! 

    Microsoft réalise un grand changement pour le service Stream de Microsoft 365. La migration vers Stream sur SharePoint inclut la conservation des anciens liens, le mappage des permissions, et la gestion des contenus « Companywide channel ».

    À noter : 15 février 2024 marque la fin de disponibilité de l’outil de migration et de l’expérience « Classic » de Stream, et 15 février 2025, la fin du service de redirection des contenus migrés.

    Migration vers Stream sur SharePoint : point de vue IT

    Nous ne pouvons que nous incliner vis-à-vis de Microsoft concernant le processus de migration prévu pour accompagner les entreprises. C’est franchement et sincèrement bien fait.

    Au programme de votre migration :

    • Conservation des anciens liens qui redirigent vers les nouveaux lieux de stockage
    • Mappage des permissions au petit oignon
    • Destination par défaut pour la plupart des contenus, reste à gérer les contenus « Companywide channel »
    • Migration par lot

    À tenir compte :

    • 15 février 2024 : fin de disponibilité de l’outil de migration et de l’expérience dite « Classic » de Stream.
    • 15 février 2025 : fin du service de redirection des contenus migrés (ça nous laisse du temps pour changer les raccourcis vers les vidéos).
    • Microsoft vous en dit plus ici.

    Bon, voilà, tout est dit pour la migration.

    What’s New Capitaine ?

    À la poubelle le YouTube d’entreprise à la sauce Microsoft ! Bienvenue la création de vidéos comme nouveau format documentaire !

    Oui, vous avez bien entendu. Nous allons faire côtoyer nos ancestraux documents Word, Excel et PowerPoint avec le format vidéo. 

    J’entends déjà les : « c’est trop compliqué » et « la production de vidéo, c’est mon job et c’est un job sérieux ».

    Oui la production de vidéo est un sujet sérieux, qui demande de fortes compétences quand on parle de vidéos institutionnelles ou « publicitaires »

    Ici, Microsoft offre aux utilisateurs une interface plutôt simple pour faire des « tutos », des formats de présentation, des webinars, des livrets vidéoludiques d’onboarding… Car soyons honnêtes, le format vidéo est l’un des formats les plus utilisés sur Internet (YouTube, TikTok…) ; à l’inverse des formats Word, littéraires et austères, et des formats PowerPoint, obsolètes. 

    contenus-video-stream-sharepoint-migration
    Crédit photo : Pexels / Terje Sollie

    Comment accéder à Stream sur SharePoint ?

    Une fois la migration réussie par votre département IT – ce qui ne devrait pas être trop compliqué vue le soin apporté par Microsoft pour que ça se passe bien – vous accéderez à votre interface Stream de la même façon que pour visualiser ou éditer un document Word OnLine. C’est-à-dire, via « l’app launcher » ou « lanceur d’applications ». Ou si ce n’est pas visible par le « Gaufrier » / « Gaufre » / « Gaufrette ».

    À gauche Word OnLine / À droite Stream sur SharePoint

    À partir de cet emplacement, vous pouvez visualiser des vidéos , en créer de nouvelles directement depuis votre navigateur ou ajouter celles que vous avez filmées avec votre téléphone.

    Initiation à la création de vidéo

    On change de format, ça sera plus rapide.https://solution-obvie.com/wp-content/uploads/2023/01/solution_obvie_migration_stream_video_demo1-1.mp4

    Les points plus ou moins nouveaux de Stream (on Sharepoint) : 

    • Le chapitrage
    • La transcription 
    • La recherche (sur la transcription)
    • Le reporting

    Quel est l’impact en entreprise de cette petite révolution dans le monde collaboratif de l’univers Microsoft ?

    En premier lieu, la prise en main, la formation comme la gestion de ce changement sont très importantes afin d’avoir du contenu dans l’air du temps (oui je vieillis et je dois m’adapter au monde). 

    Loin de vous proposer des cours d’écriture d’un script d’un film de 3 heures et d’avoir les compétences d’un James Cameron, le format court est à privilégier. Une durée de 30 secondes à 3 minutes maximum. Plus long, cela s’appelle un séminaire, une conférence, une formation. Le temps de conception de la vidéo et le script à produire sont énormes. 

    En second temps, cela plaît à l’œil de nos nouveaux entrant toujours plus jeune et toujours plus consommateurs de format vidéo. Votre marque employeur va s’améliorer de fait. 

    En troisième point, la recherche, la recherche, la recherche. Ne négligez jamais la découverte de votre information. Les métadonnées et leur transcription en sont les clés. Prévoir une arborescence de liens pour l’accès à votre vidéo, est son premier frein. 

    Yoann Kalandyk


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  • Optez pour une démarche « numérique responsable »

    Optez pour une démarche « numérique responsable »

    Entre la canicule, les inondations et les feux de forêts, nous avons pris conscience, cet été 2022, du dérèglement climatique. Un phénomène dû aux activités humaines… dont le numérique. Le numérique représente aujourd’hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % de l’empreinte carbone nationale (Etude ADEME). Alors comment agir pour un numérique plus responsable ?

    À notre niveau, nous n’avons pas la possibilité d’intervenir sur les Data centers ou les réseaux pour les rendre moins énergivores. Mais d’autres actions sont possibles.

    En préparant cette missive, je suis tombé sur un article de l’Indépendant sur la pollution numérique, et notamment l’impact CO2 des courriers électroniques non lus. Si vous êtes intéressés sur ce sujet, je vous invite à vous rendre sur le site greenly qui a estimé l’empreinte carbone de l’email moyen.

    À l’occasion du World cleanup day, chez Solution Obvie nous avons voulu vous partager 7 astuces pour optimiser son empreinte carbone et faire un pas vers la sobriété numérique pour en réduire l’impact environnemental.

    Des astuces pour réduire son empreinte carbone

    1) Des astuces de bon sens 

    • Envoyez des mails que s’ils sont (vraiment) nécessaires.
    • Évitez d’envoyer trop de mails, autrement dit, évitez les « Répondre à tous ». Nous savons très bien que noyés sous les emails, nous ne lisons pas forcément ceux dont on est en copie.
    • Évitez les pièces jointes et favorisez le partage sous forme de lien.
    • Dans Outlook, nettoyez votre boîte aux lettres pour supprimer les messages redondants.
      Cliquez sur Fichier>Options>onglet Courrier, puis descendez jusqu’à Nettoyage de conversation et faites le nécessaire. (Pour en savoir plus l’utilisation du nettoyage des conversations, cliquez ici)
    • Enfin, le mail n’est pas le meilleur moyen de communiquer avec son entourage : il est préférable d’aller voir son collègue dont le bureau est à quelques pas de votre. C’est bon pour votre santé de marcher et c’est bon pour la planète.

    2) Créez 2 signatures 

    Dans notre signature, nous mettons un grand nombre d’informations (nom, cordonnées, etc.) et notamment une belle image représentant le logo de notre entreprise. Mais est-ce nécessaire la réponse ou le transfert ? Pourquoi ne pas créer une seconde signature plus allégée pour les réponses ou transferts d’un email reçu ?

    C’est facile et rapide à mettre en place !

    3) Gérez les notifications dans Microsoft Teams 

    Il existe 2 manières d’aborder la gestion des notifications. La première méthode consiste à ne pas revoir d’email pour les messages dans Microsoft Teams que vous avez manqués.
    Pour cela, cliquez sur les « … » à côté de votre image ou de votre avatar, puis Paramètres.

     Puis dans la partie Notifications, puis désactivez les Courriers pour les activités manquées.

    L’autre méthode (si vous n’avez pas utilisé la première) consiste à créer une règle pour stocker les notifications dans un dossier.

    Ce matin, j’ai supprimé définitivement (la méthode est dans l’astuce N°5) 748 notifications accumulées en 6 mois !

    Les notifications centralisées, il ne vous reste plus qu’à créer une tâche récurrente pour penser à vider régulièrement ce dossier.

    4) Attribuez et affichez des stratégies de rétention dans les messages électroniques

    Comme pour les notifications dans Teams, je vous invite à créer une règle pour déplacer les réponses à une réunion dans un dossier. Étant donné que dans l’onglet Suivi d’une réunion, vous retrouvez les réponses des participants. Puis attribuez, une stratégie de rétention sur ce dossier pour supprimer les réponses les plus anciennes !!! Aucun intérêt de les garder.

    5) Videz fréquemment votre corbeille de messagerie pour soulager les data center

    N’oubliez pas de vider régulièrement votre corbeille et votre boîte de spams, ça libérera de l’espace au passage. Voici une astuce pour supprimer définitivement tous les messages d’un dossier : sélectionnez un message puis au clavier faites CTRL+A pour sélectionner tous les éléments du dossier. Puis, appuyer sur la touche Shift+Suppr simultanément. Et validez !!

    6) Éteignez votre caméra après les réunions en visio

    Avec le télétravail, les réunions à distance sont de plus en plus fréquentes. Lorsqu’elle n’est pas utile, éteignez aussi votre caméra et demandez à vos collègues d’en faire autant. On finit par consommer autant que si on regardait une vidéo, pendant parfois plusieurs heures dans la journée.

    7) Privilégiez le versionning

    En ce qui concerne la production documentaire, favorisez le versionning des documents dans OneDrive/Teams/SharePoint lors de la co-production de documents plutôt que la création de V1, V2… des documents.

    Mesurez sur Microsoft 365 l’impact des émissions de carbone de votre organisation

    Enfin, si vous souhaitez évaluer l’impact carbone de votre utilisation du Cloud, Microsoft a créé un tableau de bord pour surveiller les émissions liées à l’utilisation des services cloud de base Microsoft 365 : Exchange Online, SharePoint Online, OneDrive for Business et Microsoft Teams.

    C’est une application Power Bi à connecter à votre Tenant.

    Cela peut être un très bon levier de communication auprès des utilisateurs pour favoriser l’usage des conversations dans Teams en lieu et place des emails dans Outlook.

    Olivier Duterte


    Administration Microsoft Capitaine Obvie Green IT Lists Microsoft Viva MS Teams OneDrive Outlook Power Apps PowerAutomate Power BI Power Platform SharePoint Solution Obvie Stream Transformation Numérique

  • Microsoft Teams : quel scénario d’usage avec les canaux partagés ?

    Microsoft Teams : quel scénario d’usage avec les canaux partagés ?

    La compréhension du concept « d’équipe » et des différents types de canaux, est essentielle pour la mise en place de votre scénario et la structuration des différents groupes de travail ( où équipes). Et ce, que ce soit pour un projet (par exemple, le lancement d’un produit), ou pour refléter la structure interne de votre organisation (comme les services). Avec cet article, découvrez les canaux partagés sur Microsoft Teams.

    Structurer les équipes permet de faciliter la coopération

    Chaque équipe est composée de canaux qui facilitent la structuration de l’information par thématique. Ainsi, ces derniers permettent de classer et d’organiser le travail collectif par sujet.

    Avant de créer une équipe, il faut penser à l’objectif du projet, ainsi qu’aux acteurs (les personnes internes ou externes à votre organisation) qui contribueront ou collaboreront sur les éléments de travail. Puis, vient l’étape de la mise en place des thématiques et de la confidentialité des informations. À quelles données les contributeurs du projet ont-ils accès ? Quelles sont les informations essentielles pour eux ?

    Option n°1 : Collaborer qu’avec des canaux standards – MS Teams

    Prenons comme exemple le service Organisation d’événements, qui se compose de 3 managers et de 12 collaborateurs. Microsoft Teams leur permet de centraliser les outils de la suite Office 365, de partager de fichiers et d’intégrer des applications tierces. Ils ont structuré leur équipe par thématique (les canaux). Les informations dans ces canaux ne sont visibles que pour les membres concernés.

    Ce groupe de personnes collabore en interne avec le service Finances et une personne du service comptabilité sur différents sujets. Autrement dit, il partage aussi de nombreuses informations (documents, photos, planning, CR de préparation…) avec des partenaires externes. Comment structurer les équipes et gérer la confidentialité des données entre ces différents individus ?

    Infographie Solution Obvie sur l'organisation des différents services pour le scénario d'usage des canaux partagés dans Microsoft Teams.

    Pour ce premier scénario

    Le responsable doit mettre en place 5 équipes pour sécuriser les informations et gérer les accès. Car chaque équipe bénéficiera d’un site SharePoint pour stocker les données.

    Une première équipe est créée pour rassembler toutes les personnes du service Organisation d’événements (3 managers et 12 collaborateurs).

    L’équipe est structurée par canal. Puis, chacun des projets (documents, planning, conversations, etc.) est stocké selon une organisation définie et accessible à tous les membres.

    Pour les sujets sensibles et/ou managériaux, le responsable échange avec ses adjoints. Logiquement, il ne souhaite pas qu’en dehors de ses collaborateurs de confiance, le reste de l’équipe ait une vue sur les documents.

    La confidentialité de ces informations nécessite alors la création d’une autre équipe.

    De la même manière, la collaboration avec les autres services internes nécessite la mise en place de 2 autres équipes pour séparer les éléments et gérer la confidentialité.

    Concernant les partenaires externes, la centralisation des offres commerciales, brochures, documentations et conversations ; engendre la création d’une autre équipe.

    Dans ce schéma, la multiplication des équipes permet de séparer les sujets et de gérer la confidentialité.

    Dans ce schéma, la multiplication des équipes permet de séparer les sujets et de gérer la confidentialité.

    Il faut comprendre que les données sont stockées dans 5 sites SharePoint différents – c’est-à-dire un pour chaque équipe – afin de mieux gérer la confidentialité des données.
    Ainsi, ce scénario d’organisation confronte les entreprises à une prolifération des équipes. Un frein vis-à-vis de Teams peut alors apparaître : les utilisateurs sont membres de plusieurs groupes et ne savent plus où donner de la tête.

    Pour conclure l’option n°1.

    Cette impossibilité de pouvoir restreindre les droits sur les canaux, force les organisations à créer de nombreuses équipes pour séparer les sujets, car certains sont plus sensibles que d’autres et impliquent donc des populations différentes.

    Option n°2 : Collaborer avec des canaux standards ET privés – MS Teams

    L’apparition des canaux privés dans Microsoft Teams a engendré une évolution de l’organisation des équipes et donc des usages. Nous allons les aborder dans ce second scénario.

    Reprenons le même exemple que précédemment, à savoir le service Organisation d’événements.

    Pour animer son pôle, le responsable va créer une équipe Teams et y inviter tous ses collaborateurs. Il va ensuite créer plusieurs canaux pour échanger et collaborer avec son équipe.

    L’utilisation des canaux privés offre la possibilité de rendre certains contenus accessibles uniquement qu’à un sous-groupe de personnes d’une équipe. Ainsi, on obtient le même résultat que si on avait créé une nouvelle équipe pour discuter des informations sensibles, telles que la stratégie, les budgets, etc.

    Les canaux privés dans Microsoft Teams créent des espaces ciblés pour la collaboration au sein d’une équipe. Seuls les utilisateurs de l’équipe (propriétaires, membres ou invités) du canal peuvent y accéder.
    Ces espaces sont indiqués par une icône de verrouillage.
    Les autres services internes ne peuvent pas être intégrés à un canal privé sans avoir accès à l’ensemble des canaux standards de l’équipe. Dans ce scénario, il faudrait mettre en place deux autres équipes pour séparer les éléments et gérer la confidentialité.
    Comme dans le premier scénario, pour gérer la confidentialité des données, une équipe est créée pour le partage de documents avec les partenaires.

    Quelle est la principale différence entre un canal standard et un canal privé ? Dans le premier cas, les fichiers sont stockés dans un dossier sur un site SharePoint associé à l’équipe.

    En revanche, les canaux privés ont leur propre site SharePoint pour centraliser les fichiers. 

    La collection de sites séparés vise à garantir l’accès aux fichiers. Celui-ci est autorisé aux seuls membres de l’équipe concernée.

    TeamsSharePoint

    Si vous optez pour des canaux privés, vous ne pourrez pas ajouter certaines applications sous forme d’onglets comme vous le feriez normalement pour des canaux standards. Par exemple, pour le moment, vous ne pouvez pas ajouter l’onglet Planner ou une application Calendrier.

    Cependant, cette fonctionnalité offre l’opportunité de réduire le nombre d’équipe.

    Capture écran canaux partagés Teams - Solution Obvie

    Dans tous les cas, la possibilité de disposer des canaux privés a un impact majeur sur « l’architecture » des équipes. Les canaux privés permettront de travailler en collaboration sur des sujets plus ou moins sensibles au sein d’une seule et même équipe.

    Enfin, notons qu’un troisième scénario est plausible.

    Option n°3 : Collaborer avec des canaux standards, privés ET partagés – MS Teams

    Un grand nombre d’utilisateurs de Microsoft Teams, souhaite limiter la création d’équipe. La raison ? Ils veulent éviter la dispersion des informations dans les différentes dudit outil.
    Le déploiement des canaux partagés dans Microsoft Teams, va donc permettre de réduire le nombre d’équipe.

    Un canal partagé est un canal auquel vous pouvez ajouter n’importe qui, même s’il ne fait pas partie de l’organisation. Il est utilisé pour une collaboration plus large avec des personnes internes ou externes à l’entreprise.

    Poursuivons notre explication avec le service Organisation d’événements et voyons l’impact des canaux partagés pour ce service.

    Sur la droite sous le nom de l’équipe, les canaux représentent les catégories de travail de l’équipe. Pour rappel, chaque canal créé dans une équipe Microsoft Teams génère un dossier homonyme dans le SharePoint associé à celle-ci. Or dans notre exemple, la vue des dossiers est différente dans Teams et dans SharePoint :

    TeamsSharePoint

    Tous les canaux standards d’une équipe partagent le même site SharePoint. Les canaux n’apparaissant pas dans la vue SharePoint, indiquent que ces derniers sont stockés dans des sites SharePoint différents. Une autre vue que l’on peut retrouver à partir de SharePoint. À condition de faire partie du canal privé et des canaux partagés

    Capture écran canaux partagés Teams - Solution Obvie

    A partir de cette vue, il faut comprendre que les données sont stockées dans 5 sites SharePoint différents. À savoir : un pour l’équipe, un pour le canal privé et trois pour les canaux partagés. L’objectif étant de mieux gérer la confidentialité des données.

    Capture écran et explication scénario d'usage canaux partagés Teams - Solution Obvie

    L’usage des canaux partagés dans ce troisième scénario est destiné à collaborer avec des personnes d’autres organisations sur un même projet. Ou alors pour des équipes qui souhaitent ouvrir leurs documents et leurs données à d’autres personnes ou d’autres équipes Microsoft Teams de la même organisation. Et ce, sans devoir recréer une équipe pour gérer la confidentialité des informations. 

    Par conséquent, les utilisateurs devront être formés à repenser la structure de leurs équipes Teams et à bien identifier le choix du canal.

    Chez Solution Obvie, on s’est laissé convaincre par les canaux partagés et vous ? 

    Olivier Duterte

    Pour en savoir plus
    N’hésitez pas à consulter la documentation Microsoft ou à nous contacter 😉


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  • Le Cloud est-il vert ?

    Le Cloud est-il vert ?

    Entreprises « eco-friendly », « IT for Green », « Green by IT »… Chaque jour, de nouveaux buzz words apparaissent pour nous convaincre que le cloud est le nouveau partenaire de l’environnement. Peut-on pour autant affirmer que le numérique et le Cloud est vert ? Derrière les idées préconçues se cache une problématique bien plus complexe qu’il n’y paraît.

    Aujourd’hui, les acteurs politiques et économiques mondiaux s’accordent tous sur un point : on ne parviendra pas à maîtriser le changement climatique sans passer par la transition digitale.

    Grâce au cloud, les entreprises limitent leur consommation d’énergie tout en diminuant de façon conséquente leurs investissements en équipements de stockage de données. Les emails polluent bien moins que les envois postaux et le stockage numérique diminue les copies et l’archivage de papier, rendant ainsi la gestion des documents plus verte.

    Autre point fort du cloud : il réduit l’empreinte carbone. Selon Tristan Labaume, le président d’Alliance Green IT, « un collaborateur réalisant une journée de télétravail par semaine réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 220 kg Éq CO2/an » !

    Plus largement, le numérique est un véritable levier de croissance économique. En 2018, la Commission Européenne estimait à 415 milliards d’euros l’apport annuel potentiel du marché du numérique dans l’économie européenne. Cette même année, le rapport Lean ICT du Shift Project positionnait le numérique comme « la solution pour revenir à la croissance ».

    Vecteur d’emploi, d’innovation et de consommation, levier de croissance et d’investissement, créateur de technologie verte… Quel joli tableau me direz-vous ? Pourtant, tout n’est pas si rose dans le nuage planétaire !

    Comme le précise fort justement Tristan Labaume, l’impact environnemental et social de nos équipements informatiques est très important, tant dans la fabrication que dans l’utilisation ou le recyclage. Le président d’Alliance Green IT évoque également le phénomène « d’infobésité », Sur la toile, les informations pullulent, générant ainsi l’illusion d’une capacité infinie de duplication des données. Tout cela nous conduit à avoir une utilisation de plus en plus débridée de l’informatique et, in fine, à augmenter encore et encore le volume des données stockées sur le cloud !

    Le problème avec le numérique, c’est qu’il nous apparaît comme transparent et la multiplicité des offres disponibles sur le cloud rend encore moins perceptible sa réalité physique. Pourtant, selon le Shift Project, la part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre est passée de 2,5% à 3,7% entre 2013 et 2018. Quant à l’empreinte énergétique liée à la fabrication et à l’utilisation des équipements, elle progresse de 9% chaque année !

    Selon un rapport publié en janvier 2017 par Greenpeace, le trafic internet mondial pourrait avoir triplé entre 2017 et 2022. L’étude révèle qu’avec plus de 4 milliards d’utilisateurs pressentis en 2020, l’impact de l’industrie du net sur le climat sera équivalent à celui de l’aviation mondiale.Alors, vert ou pas vert le cloud ?

    Alors, vert ou pas vert le cloud ? En définitive, il semble extrêmement difficile de répondre à cette question, tant les données sont multiples et complexes. D’ailleurs, cette question n’a pas beaucoup de sens. Il convient plutôt de nous demander comment agir afin que le cloud participe à la réduction de notre impact sur l’environnement…

    Pour Greenpeace, la solution réside dans l’utilisation d’énergies renouvelables en lieu et place des énergies fossiles. En 2017, le secteur du numérique a consommé 7% de l’électricité mondiale et depuis, sa consommation ne cesse d’augmenter. Selon l’ONG, il faudrait abandonner l’électricité issue du charbon et des autres sources d’énergies polluantes au profit d’une énergie 100% renouvelable. Les géants du net Facebook, Apple et Google et de nombreux acteurs du cloud computing mondial ont entendu Greenpeace et se sont engagés dans cette voie. Preuve que la recommandation est sérieuse !!!

    De son côté, The Shift Project préconise la « sobriété numérique ». Dans son rapport d’octobre 2018, ce think tank a formulé un certain nombre de préconisations afin de rendre gérable l’impact environnemental de la transition numérique. En premier lieu, les experts à l’origine de ce rapport invite à une plus grande rationalisation des investissements. Pour rendre plus sobre la transition numérique, il faut acheter les équipements les moins puissants, les changer le moins souvent possible et réduire au maximum les usages énergivores superflus.

    Un lean management, en quelque sorte ? L’avenir nous le dira !


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  • Le coronavirus peut-il réinventer le management ?

    Le coronavirus peut-il réinventer le management ?

    En pleine pandémie du coronavirus, un de nos amis qui travaillait à distance depuis un mois et demi est tombé du grenier à la cave en apprenant qu’il lui faudrait désormais retourner à la normale, c’est-à-dire sur son ancien lieu de travail. Il s’est déjà habitué aux changements dans le management. Appréhension, incompréhension et surtout, choc culturel face à ce management « à l’ancienne » et par trop conformiste.

    Nous lui dédions cet article…

    Selon le ministère du Travail, en 2017, on totalisait 1,8 millions de français pratiquant le télétravail à temps complet. Durant les 2 mois de confinement, ce sont 6,6 millions de français qui ont travaillé à distance, soit 25% des actifs !
    Grâce au cloud, les entreprises limitent leur consommation d’énergie tout en diminuant de façon conséquente leurs investissements en équipements de stockage de données. Les emails polluent bien moins que les envois postaux et le stockage numérique diminue les copies et l’archivage de papier, rendant ainsi la gestion des documents plus verte.

    Le télétravail est-il parti pour durer ?
    Il semblerait que oui…

    Pendant le confinement, les salariés semblent avoir apprécié le télétravail. Selon l’étude Odoxa-Adviso Partners réalisée en avril 2020, 76% des travailleurs français estiment que cette pratique devrait être plus développée en France.

    Si rien ne semble opposer les salariés au télétravail, qu’en est-il des employeurs ? Là encore, les chiffres parlent d’eux-mêmes… L’étude Odoxa révèle que le télétravail restera la solution privilégiée pour 21% des français, contre 25% pendant le confinement.

    Selon une étude de l’ANDRH menée fin avril 2020, 74% des DRH anticipent actuellement le développement pérenne du télétravail.

    Avec 95% des entreprises qui ont eu recours au télétravail pendant le confinement, on a du mal à imaginer un quelconque retour en arrière, d’autant que, selon le ministère du Travail, 4 emplois sur 10 sont compatibles avec le télétravail !

    Un télétravail qui s’inscrit dans la durée ?
    C’est une bonne nouvelle pour la société…

    Du côté de l’employeur et malgré la résistance au changement de certaines équipes de management, le recours au télétravail semble être une voix porteuse…

    Selon le ministère de l’Économie, le télétravail génère une hausse de 5 à 25% de la productivité d’une entreprise. Au-delà, il permet à l’employeur de réaliser des économies dans ses charges locatives et courantes, il limite les activités chronophages, l’absentéisme et le turn over… PSA, Société Générale, Veolia, Publicis, L’Oréal, Orange, Safran… Nombre de grandes entreprises ont fait du télétravail une arme durant le confinement et ne semblent pas prêts à en sortir aujourd’hui.

    Pour le salarié, le télétravail présente également un grand nombre d’avantages. Finies les heures perdues dans les transports, les dépenses et tout le stress qui vont avec ! Place à l’harmonie entre vie professionnelle et personnelle, place à l’amélioration du cadre professionnel, place à l’autonomie, à la concentration et à la sérénité au travail…

    Bénéfique pour l’employeur et l’employé, le télétravail semblerait également bon pour la société : réduction de l’impact carbone lié aux déplacements du domicile au bureau, fluidification du trafic routier aux heures de pointe, retour à une consommation en local, augmentation du lien social…

    C’est le choix fait par Solution Obvie dès sa fondation. Le télétravail est un mode de fonctionnement gagnant-gagnant qui possède aussi ses dangers comme l’isolement.
    Des solutions simples (transparence et honnêteté de la part de l’équipe de management et des salariés) permettent d’éviter les désagréments de ce mode de travail.

    Demain, le télétravail sera-t-il la solution pour tout le monde ?
    Malheureusement, non…

    Dans toutes les histoires, il faut toujours un « oui, mais… » et le télétravail n’y échappe pas !

    Le télétravail ne peut s’appliquer qu’à 40% des actifs français, car certains métiers ne s’y prêtent pas et certains territoires isolés le rendent techniquement impossible. Mais surtout, il renforce un certain nombre d’inégalités face au travail. Selon l’étude Odoxa, grâce au télétravail, 57% des cadres ont pu continuer à travailler durant le confinement pendant que bon nombre de salariés à faible revenu perdaient leur travail ou se voyaient contraints de l’exercer en présentiel.

    Et malgré l’enthousiasme affiché par les employeurs, 50% des salariés redoutent que leur employeur ne s’y oppose, soit par culture du présentéisme ou par manque de confiance (enquête Odoxa). Ils ont raison de douter, car l’employeur est libre de faire ce qu’il veut avec le télétravail, dans un sens comme dans l’autre…

    Une chose est sûre, le coronavirus a accéléré notre transition économique, écologique et technologique. À charge pour nous d’en tirer partie pour gagner notre transition managériale. Le coronavirus pourrait parvenir à réinventer le management…

    Comme le disait Gandhi, « vous devez être le changement que vous voulez voir dans le monde »…

    Le télétravail a explosé durant le confinement, et après ? Peut-on pour autant croire en une réinvention du management dans le temps et l’espace ?

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