Étiquette : Green IT

  • Solution Obvie en transition vers un numérique plus responsable !

    Solution Obvie en transition vers un numérique plus responsable !

    Transformation, Numérique Responsable, Transition, Green IT, … Chez Solution Obvie, en tant qu’entreprise du numérique, nous avons conscience que notre activité a un impact sur l’environnement et nous aimerions nous engager pour le diminuer.

    Pfff… Je ne comprends déjà rien à cet article…

    C’est bien gentil tout ça mais ça veut dire quoi ? Mate moi déjà ce titre et cette intro : « transition », « numérique », « responsable »… Ça fait beaucoup de gros mots.

    Oui, c’est vrai ! Et je vais m’occuper de t’éclaircir tout ça :

    • Transition : c’est le moment entre un état A et un état B. En résumé, ça veut dire que nous souhaitons changer (ou modifier) quelque chose à notre belle entreprise Solution Obvie.
    • Numérique : ce domaine regroupe 3 choses : l’informatique, l’électronique et la télécommunication. En clair, en tant que consultant Microsoft, nous utilisons ces 3 sous-domaines.
    • Responsable : c’est assumer ce que l’on fait. Et assumer de travailler dans le numérique sans prendre en compte son impact sur la planète ce n’est pas trop notre truc, tu vois ?
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    Crédit photo : Unsplash / Kalei de Leon

    Ok mais c’est quoi l’impact du numérique ?

    Ok, donc ça parle d’un changement pour diminuer l’impact de l’entreprise Solution Obvie qui travaille dans le domaine du numérique. Mais pourquoi ?

    Cela n’a échappé à personne, le monde est en pleine mutation avec l’avènement du numérique. Et oui, le numérique est partout et il est de plus en plus puissant (avec la fibre optique, tout ça, tout ça). De plus, son développement s’accélère et cela touche tout le monde, que ce soit individuel (toi avec ton portable intelligent et « internet mobile ») ou professionnellement (toujours toi mais surtout ton entreprise avec le « cloud computing » entre autres).

    Donc, le domaine du numérique est donc un levier de développement considérable pour les entreprises et également pour l’ensemble des pays du monde.

    Oui… Et ?

    Et… tu n’es pas sans savoir que le monde d’aujourd’hui est en train de subir un dérèglement climatique anthropique (autrement dit, dû à l’existence et à la présence humaine) qui s’accélère.

    Eh bien, le secteur du numérique n’est pas en reste. Ses émissions de gaz à effet de serre (GES) s’élèvent à 3 ou 4%*, son empreinte environnementale dépasse aujourd’hui la flotte mondiale de camions ! De plus, ce secteur consomme de plus en plus d’énergie avec une progression rapide de 9%* par an (et tu sais déjà que la production d’énergie est faite à partir de combustibles fossiles – sinon, je te propose une fresque du climat). Ces pourcentages sont issus du Rapport The Shift Project et l’étude Green IT.

    En clair, le bilan carbone du numérique est lourd ! Ceci est dû, à la fois par sa croissance exponentielle (ça veut dire beaucoup et très vite, mais tu le savais déjà sans doute) et par son impact environnemental qui inclut l’énergie et les composants nécessaires à la fabrication ainsi que l’utilisation des équipements (équipements individuels, serveurs et réseaux).

    Donc, oui, le numérique a un impact sur le climat ! Et ce n’est pas négligeable ! De plus, comme ce domaine évolue super vite, son impact augmente aussi énormément. D’ailleurs, pour en savoir plus, je t’invite à participer à une fresque du numérique (avec moi par exemple).

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    La solution obvie : établir un nouveau plan de vol vers un numérique plus responsable

    Chez Solution Obvie, je me suis vite rendu compte que les gars, ils sont super sensibles au sujet. Ils ont déjà mis des choses en place que ce soit de manière personnelle mais aussi professionnelle.

    Par exemple :

    • Nous sommes en télétravail tout le temps (ou presque) réduisant ainsi fortement les trajets domicile travail.
    • Nous favorisons les transports en commun pour nos déplacements.
    • Nous limitons les équipements utilisateurs, le patron nous paie notre forfait mobile comme ça, nous n’avons qu’un seul smartphone.

    Mais nous avions envie d’aller plus loin !

    Déjà en notant nos actions comme des bonnes pratiques et faisant partie de notre politique RSE (qui reste à formaliser et c’est un peu le sujet de l’article d’ailleurs, voir plus bas). Et aussi, nous avons pris la décision d’élaborer un plan de vol (métaphoriquement parlant forcément hein, nous n’utilisons pas de kérosène ou de propergols dans notre travail) vers un numérique plus responsable en 5 points I.D.E.E.S. :

    INSPIRER

    Depuis début février, nous étudions le terrain pour mieux le comprendre. Concrètement, nous participons à des ateliers d’intelligence collective (fresques) qui permettent en 3h de comprendre la crise climatique et/ou l’impact du numérique dans le but ensuite de mettre en place des actions de transition responsable. Nous profitons de cette phase pour nous former également afin ensuite de proposer ces ateliers à nos clients. Plus d’information : la fresque du climat, la fresque du numérique.

    Une autre étape indispensable dans notre phase de compréhension sera d’auditer nos pratiques, reste à savoir aussi comment : avec 1-byte-model du Shift Project ou avec le travail de Carbon Brief ou encore grâce à l’outil Microsoft Cloud for Sustainability ? En fait, ce sera sûrement un agrégat de plusieurs sources et nous nous ferons aider par Pois Chiche Party, car notre but ultime serait d’être certifié B-Corp et être au plus proche de la norme ISO26000.

    DESSINER

    Avec le travail de ouf que nous aurons fait dans la première phase « inspirer », nous pourrons définir notre vision de façon plus précise et concrète. Que nous détaillerons en objectifs, pour cela nous nous appuierons les objectifs de développement durable (ODD) défini par l’ONU.

    Et enfin, nous établirons notre plan d’actions (toujours sans kérosène, notre carburant c’est notre motivation). Et je ne tarderais pas à te communiquer notre manifeste à ce sujet. (Dès qu’il est terminé et ce sera pour bientôt).

    EMBARQUER

    Nous ne manquerons pas de  continuer à communiquer. A la fois, sur nos actions, nos victoires, nos apprentissages. Et nous souhaitons amener nos clients et fournisseurs à embarquer avec nous dans cette aventure « green » (et pourquoi pas toi ?).

    EFFECTUER

    C’est la phase la plus marrante 😊 (enfin je trouve). : Nous allons enfin agir et proposer une magnifique, fantastique et merveilleuse offre d’accompagnement pour nos clients. Cela en lien avec notre vision (précédemment évoquée pour ceux qui n’ont pas tout suivi). Nous fonctionnerons de façon agile et itérative. Nous testerons/allons amélioré notre offre grâce à notre super réseau d’amis pro (si tu veux en faire partie, contacte-nous 😉).

    SOUTENIR

    En parallèle, nous allons calculer et suivre nos mesures en fonction des indicateurs que nous aurons choisis. Nous allons construire un merveilleux « dashboard » avec PowerBI (nous sommes consultants Microsoft ou pas ?). Et il sera personnalisable et pourra être proposé à nos clients comme toi par exemple (pas bête hein ?).

    Audrey Spruyt Solution Obvie

    Voilà, j’espère que notre plan est clair et que tu adhères (ou pas, c’est toi qui vois).

    Audrey Spruyt

    Pour en savoir plus :
    N’hésites pas à nous contacter ! Ou à consulter les différentes ressources sur le sujet : Green IT, B Corp, Fresque du Climat, Fresque du numérique.

  • Optez pour une démarche « numérique responsable »

    Optez pour une démarche « numérique responsable »

    Entre la canicule, les inondations et les feux de forêts, nous avons pris conscience, cet été 2022, du dérèglement climatique. Un phénomène dû aux activités humaines… dont le numérique. Le numérique représente aujourd’hui 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et 2,5 % de l’empreinte carbone nationale (Etude ADEME). Alors comment agir pour un numérique plus responsable ?

    À notre niveau, nous n’avons pas la possibilité d’intervenir sur les Data centers ou les réseaux pour les rendre moins énergivores. Mais d’autres actions sont possibles.

    En préparant cette missive, je suis tombé sur un article de l’Indépendant sur la pollution numérique, et notamment l’impact CO2 des courriers électroniques non lus. Si vous êtes intéressés sur ce sujet, je vous invite à vous rendre sur le site greenly qui a estimé l’empreinte carbone de l’email moyen.

    À l’occasion du World cleanup day, chez Solution Obvie nous avons voulu vous partager 7 astuces pour optimiser son empreinte carbone et faire un pas vers la sobriété numérique pour en réduire l’impact environnemental.

    Des astuces pour réduire son empreinte carbone

    1) Des astuces de bon sens 

    • Envoyez des mails que s’ils sont (vraiment) nécessaires.
    • Évitez d’envoyer trop de mails, autrement dit, évitez les « Répondre à tous ». Nous savons très bien que noyés sous les emails, nous ne lisons pas forcément ceux dont on est en copie.
    • Évitez les pièces jointes et favorisez le partage sous forme de lien.
    • Dans Outlook, nettoyez votre boîte aux lettres pour supprimer les messages redondants.
      Cliquez sur Fichier>Options>onglet Courrier, puis descendez jusqu’à Nettoyage de conversation et faites le nécessaire. (Pour en savoir plus l’utilisation du nettoyage des conversations, cliquez ici)
    • Enfin, le mail n’est pas le meilleur moyen de communiquer avec son entourage : il est préférable d’aller voir son collègue dont le bureau est à quelques pas de votre. C’est bon pour votre santé de marcher et c’est bon pour la planète.

    2) Créez 2 signatures 

    Dans notre signature, nous mettons un grand nombre d’informations (nom, cordonnées, etc.) et notamment une belle image représentant le logo de notre entreprise. Mais est-ce nécessaire la réponse ou le transfert ? Pourquoi ne pas créer une seconde signature plus allégée pour les réponses ou transferts d’un email reçu ?

    C’est facile et rapide à mettre en place !

    3) Gérez les notifications dans Microsoft Teams 

    Il existe 2 manières d’aborder la gestion des notifications. La première méthode consiste à ne pas revoir d’email pour les messages dans Microsoft Teams que vous avez manqués.
    Pour cela, cliquez sur les « … » à côté de votre image ou de votre avatar, puis Paramètres.

     Puis dans la partie Notifications, puis désactivez les Courriers pour les activités manquées.

    L’autre méthode (si vous n’avez pas utilisé la première) consiste à créer une règle pour stocker les notifications dans un dossier.

    Ce matin, j’ai supprimé définitivement (la méthode est dans l’astuce N°5) 748 notifications accumulées en 6 mois !

    Les notifications centralisées, il ne vous reste plus qu’à créer une tâche récurrente pour penser à vider régulièrement ce dossier.

    4) Attribuez et affichez des stratégies de rétention dans les messages électroniques

    Comme pour les notifications dans Teams, je vous invite à créer une règle pour déplacer les réponses à une réunion dans un dossier. Étant donné que dans l’onglet Suivi d’une réunion, vous retrouvez les réponses des participants. Puis attribuez, une stratégie de rétention sur ce dossier pour supprimer les réponses les plus anciennes !!! Aucun intérêt de les garder.

    5) Videz fréquemment votre corbeille de messagerie pour soulager les data center

    N’oubliez pas de vider régulièrement votre corbeille et votre boîte de spams, ça libérera de l’espace au passage. Voici une astuce pour supprimer définitivement tous les messages d’un dossier : sélectionnez un message puis au clavier faites CTRL+A pour sélectionner tous les éléments du dossier. Puis, appuyer sur la touche Shift+Suppr simultanément. Et validez !!

    6) Éteignez votre caméra après les réunions en visio

    Avec le télétravail, les réunions à distance sont de plus en plus fréquentes. Lorsqu’elle n’est pas utile, éteignez aussi votre caméra et demandez à vos collègues d’en faire autant. On finit par consommer autant que si on regardait une vidéo, pendant parfois plusieurs heures dans la journée.

    7) Privilégiez le versionning

    En ce qui concerne la production documentaire, favorisez le versionning des documents dans OneDrive/Teams/SharePoint lors de la co-production de documents plutôt que la création de V1, V2… des documents.

    Mesurez sur Microsoft 365 l’impact des émissions de carbone de votre organisation

    Enfin, si vous souhaitez évaluer l’impact carbone de votre utilisation du Cloud, Microsoft a créé un tableau de bord pour surveiller les émissions liées à l’utilisation des services cloud de base Microsoft 365 : Exchange Online, SharePoint Online, OneDrive for Business et Microsoft Teams.

    C’est une application Power Bi à connecter à votre Tenant.

    Cela peut être un très bon levier de communication auprès des utilisateurs pour favoriser l’usage des conversations dans Teams en lieu et place des emails dans Outlook.

    Olivier Duterte


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  • Le Cloud est-il vert ?

    Le Cloud est-il vert ?

    Entreprises « eco-friendly », « IT for Green », « Green by IT »… Chaque jour, de nouveaux buzz words apparaissent pour nous convaincre que le cloud est le nouveau partenaire de l’environnement. Peut-on pour autant affirmer que le numérique et le Cloud est vert ? Derrière les idées préconçues se cache une problématique bien plus complexe qu’il n’y paraît.

    Aujourd’hui, les acteurs politiques et économiques mondiaux s’accordent tous sur un point : on ne parviendra pas à maîtriser le changement climatique sans passer par la transition digitale.

    Grâce au cloud, les entreprises limitent leur consommation d’énergie tout en diminuant de façon conséquente leurs investissements en équipements de stockage de données. Les emails polluent bien moins que les envois postaux et le stockage numérique diminue les copies et l’archivage de papier, rendant ainsi la gestion des documents plus verte.

    Autre point fort du cloud : il réduit l’empreinte carbone. Selon Tristan Labaume, le président d’Alliance Green IT, « un collaborateur réalisant une journée de télétravail par semaine réduit ses émissions de gaz à effet de serre de 220 kg Éq CO2/an » !

    Plus largement, le numérique est un véritable levier de croissance économique. En 2018, la Commission Européenne estimait à 415 milliards d’euros l’apport annuel potentiel du marché du numérique dans l’économie européenne. Cette même année, le rapport Lean ICT du Shift Project positionnait le numérique comme « la solution pour revenir à la croissance ».

    Vecteur d’emploi, d’innovation et de consommation, levier de croissance et d’investissement, créateur de technologie verte… Quel joli tableau me direz-vous ? Pourtant, tout n’est pas si rose dans le nuage planétaire !

    Comme le précise fort justement Tristan Labaume, l’impact environnemental et social de nos équipements informatiques est très important, tant dans la fabrication que dans l’utilisation ou le recyclage. Le président d’Alliance Green IT évoque également le phénomène « d’infobésité », Sur la toile, les informations pullulent, générant ainsi l’illusion d’une capacité infinie de duplication des données. Tout cela nous conduit à avoir une utilisation de plus en plus débridée de l’informatique et, in fine, à augmenter encore et encore le volume des données stockées sur le cloud !

    Le problème avec le numérique, c’est qu’il nous apparaît comme transparent et la multiplicité des offres disponibles sur le cloud rend encore moins perceptible sa réalité physique. Pourtant, selon le Shift Project, la part du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre est passée de 2,5% à 3,7% entre 2013 et 2018. Quant à l’empreinte énergétique liée à la fabrication et à l’utilisation des équipements, elle progresse de 9% chaque année !

    Selon un rapport publié en janvier 2017 par Greenpeace, le trafic internet mondial pourrait avoir triplé entre 2017 et 2022. L’étude révèle qu’avec plus de 4 milliards d’utilisateurs pressentis en 2020, l’impact de l’industrie du net sur le climat sera équivalent à celui de l’aviation mondiale.Alors, vert ou pas vert le cloud ?

    Alors, vert ou pas vert le cloud ? En définitive, il semble extrêmement difficile de répondre à cette question, tant les données sont multiples et complexes. D’ailleurs, cette question n’a pas beaucoup de sens. Il convient plutôt de nous demander comment agir afin que le cloud participe à la réduction de notre impact sur l’environnement…

    Pour Greenpeace, la solution réside dans l’utilisation d’énergies renouvelables en lieu et place des énergies fossiles. En 2017, le secteur du numérique a consommé 7% de l’électricité mondiale et depuis, sa consommation ne cesse d’augmenter. Selon l’ONG, il faudrait abandonner l’électricité issue du charbon et des autres sources d’énergies polluantes au profit d’une énergie 100% renouvelable. Les géants du net Facebook, Apple et Google et de nombreux acteurs du cloud computing mondial ont entendu Greenpeace et se sont engagés dans cette voie. Preuve que la recommandation est sérieuse !!!

    De son côté, The Shift Project préconise la « sobriété numérique ». Dans son rapport d’octobre 2018, ce think tank a formulé un certain nombre de préconisations afin de rendre gérable l’impact environnemental de la transition numérique. En premier lieu, les experts à l’origine de ce rapport invite à une plus grande rationalisation des investissements. Pour rendre plus sobre la transition numérique, il faut acheter les équipements les moins puissants, les changer le moins souvent possible et réduire au maximum les usages énergivores superflus.

    Un lean management, en quelque sorte ? L’avenir nous le dira !


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