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Un Capitaine Obvie vous livre sa recette du succès pour le brassage de la bière

Aujourd’hui, je vous en dis plus sur ma passion pour le brassage de la bière !

Chez Solution Obvie, nous sommes tous investis dans notre métier et nous prenons énormément de plaisir à résoudre les problématiques de nos clients. Mais, on aime également échanger sur nos centres d’intérêt personnels, parce qu’il y a une vie après le boulot !

Depuis plusieurs années, j’ai une affection toute particulière pour le « fait maison » concernant tout ce qui se mange et se boit. J’éprouve beaucoup de satisfaction à partager avec mes proches une recette que j’ai conçue de A à Z, surtout lorsqu’il s’agit d’un accomplissement réussi

D’esprit curieux, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure du brassage amateur en 2012. 

J’ai commencé par rechercher de la documentation sur Internet, mais à l’époque, le brassage amateur n’était pas encore répandu en France. Je me suis donc tourné vers des sites anglophones qui regorgeaient de sources : tutoriels, témoignages, retours d’expérience…  

J’ai étudié longuement toutes ces ressources et un jour, je me suis dit que j’étais prêt ! 

Avec un ami, j’ai alors investi dans tout le matériel nécessaire : seaux alimentaires, grande marmite, brûleur à gaz, bouteilles vides, capsules… Aujourd’hui, je m’éclate vraiment à produire ma propre bière et les Capitaines Obvie ne s’en plaignent pas !

On me demande très souvent quelle bière je brasse. Mais le problème, c’est que j’en brasse de toutes sortes ! Bière blonde houblonnée, bière blanche aux cerises du jardin, bière noire au piment fumé et cacao, bière noire à la vanille, bière ambrée forte vieillie en tonneau de Saumur Champigny, bière blanche aux framboises, groseilles à maquereaux et groseilles, bière triple au miel… Sans cesse, mon insatiable curiosité me pousse vers de nouvelles expériences

Comment brasser sa propre bière en 10 étapes ? Je vous explique :

1. Définir la recette

Choisir la force, l’amertume désirée, la couleur et le goût. Il existe pour cela de nombreux logiciels gratuits ou payant permettant de calculer ces paramètres en fonction des ingrédients.

2. Commander les ingrédients

Il vous faut des céréales maltées ou non (Orge, Blé, Avoine…), du houblon amérisant ou aromatique (typé : agrume, résineux, florale, fruits exotiques…) et de la levure. 

3. Préparer la session de brassage 

Nettoyer le matériel, peser les différents ingrédients (eau, céréales, houblon…), puis moudre grossièrement les céréales. 

4. Lancer l’empâtage 

Laisser infuser les céréales dans une eau à une température comprise entre 63°C et 68°C pendant une durée moyenne de 60 minutes afin d’extraire l’amidon des céréales pour le convertir en sucres. 

5. Procéder à la filtration

Elle permet de récupérer le moût (jus) débarrassé des céréales. 

6. Passer à l’ébullition

Il s’agit ici de stériliser le moût, d’évaporer et de le faire caraméliser et enfin d’extraire l’amertume du houblon (en début d’ébullition) ou ses propriétés aromatiques (en fin d’ébullition) 

7. Refroidir et ajouter les levures

Les levures ne survivant pas au-delà de 35°C, il convient de refroidir le moût le plus rapidement possible afin d’éviter les contaminations. Pendant ce refroidissement, le moût est transvasé dans une cuve de fermentation et les levures sont ajoutées une fois que la bonne température est atteinte. 

8. Déclencher la fermentation

Durant cette phase, les levures vont d’abord se reproduire en consommant l’oxygène présent dans le moût, puis consommer les sucres et les transformer en partie en alcool. Cette étape dure généralement entre 2 et 4 semaines.

9. Mettre en bouteille ou en fût 

La bière ne contient que très peu de gaz en fin de fermentation, à cette étape on ajoute un peu de sucre (entre 4g et 7g /L) puis on embouteille. Au bout de deux semaines elle est prête. 

10. Se faire plaisir 

Après un petit tour au frais, la dégustation, bien méritée après ces quelques semaines de travail et de patience.  

Comment recycler les résidus de brassage pour limiter leur impact sur l’environnement ?

Le brassage génère des résidus, notamment les drêches, qui sont les restes de céréales issues de l’empâtage. Volumineuses et très périssables, ces drêches peuvent être recyclées de plusieurs manières. Les animaux adorent ça et de nombreuses microbrasseries artisanales les remettent aux éleveurs de bovins. De mon côté, je les donne à mes poules et elles en raffolent, mais il m’arrive également de les faire sécher au four à basse température afin de faire de la farine pour mon pain ou mes gressins.  

L’eau utilisée pendant le refroidissement peut également être recyclée. Il suffit juste de penser à la récolter dans des bacs récupérateurs et de l’utiliser pour arroser le jardin. 

Le brassage est peut-être une passion un peu chronophage, mais elle prend tout son sens lorsque je partage le produit fini avec les gens qui comptent pour moi. Récemment, j’ai eu l’occasion de brasser des bières pour le mariage d’un couple d’amis et ce fut pour moi une immense fierté ! 

Laurent Heroguelle

Aujourd’hui, je vous en dis plus sur ma passion pour le brassage de la bière !

Chez Solution Obvie, nous sommes tous investis dans notre métier et nous prenons énormément de plaisir à résoudre les problématiques de nos clients. Mais, on aime également échanger sur nos centres d’intérêt personnels, parce qu’il y a une vie après le boulot !

Depuis plusieurs années, j’ai une affection toute particulière pour le « fait maison » concernant tout ce qui se mange et se boit. J’éprouve beaucoup de satisfaction à partager avec mes proches une recette que j’ai conçue de A à Z, surtout lorsqu’il s’agit d’un accomplissement réussi

D’esprit curieux, j’ai décidé de me lancer dans l’aventure du brassage amateur en 2012. 

J’ai commencé par rechercher de la documentation sur Internet, mais à l’époque, le brassage amateur n’était pas encore répandu en France. Je me suis donc tourné vers des sites anglophones qui regorgeaient de sources : tutoriels, témoignages, retours d’expérience…  

J’ai étudié longuement toutes ces ressources et un jour, je me suis dit que j’étais prêt ! 

Avec un ami, j’ai alors investi dans tout le matériel nécessaire : seaux alimentaires, grande marmite, brûleur à gaz, bouteilles vides, capsules… Aujourd’hui, je m’éclate vraiment à produire ma propre bière et les Capitaines Obvie ne s’en plaignent pas !

On me demande très souvent quelle bière je brasse. Mais le problème, c’est que j’en brasse de toutes sortes ! Bière blonde houblonnée, bière blanche aux cerises du jardin, bière noire au piment fumé et cacao, bière noire à la vanille, bière ambrée forte vieillie en tonneau de Saumur Champigny, bière blanche aux framboises, groseilles à maquereaux et groseilles, bière triple au miel… Sans cesse, mon insatiable curiosité me pousse vers de nouvelles expériences

Comment brasser sa propre bière en 10 étapes ? Je vous explique :

1. Définir la recette

Choisir la force, l’amertume désirée, la couleur et le goût. Il existe pour cela de nombreux logiciels gratuits ou payant permettant de calculer ces paramètres en fonction des ingrédients.

2. Commander les ingrédients

Il vous faut des céréales maltées ou non (Orge, Blé, Avoine…), du houblon amérisant ou aromatique (typé : agrume, résineux, florale, fruits exotiques…) et de la levure. 

3. Préparer la session de brassage 

Nettoyer le matériel, peser les différents ingrédients (eau, céréales, houblon…), puis moudre grossièrement les céréales. 

4. Lancer l’empâtage 

Laisser infuser les céréales dans une eau à une température comprise entre 63°C et 68°C pendant une durée moyenne de 60 minutes afin d’extraire l’amidon des céréales pour le convertir en sucres. 

5. Procéder à la filtration

Elle permet de récupérer le moût (jus) débarrassé des céréales. 

6. Passer à l’ébullition

Il s’agit ici de stériliser le moût, d’évaporer et de le faire caraméliser et enfin d’extraire l’amertume du houblon (en début d’ébullition) ou ses propriétés aromatiques (en fin d’ébullition) 

7. Refroidir et ajouter les levures

Les levures ne survivant pas au-delà de 35°C, il convient de refroidir le moût le plus rapidement possible afin d’éviter les contaminations. Pendant ce refroidissement, le moût est transvasé dans une cuve de fermentation et les levures sont ajoutées une fois que la bonne température est atteinte. 

8. Déclencher la fermentation

Durant cette phase, les levures vont d’abord se reproduire en consommant l’oxygène présent dans le moût, puis consommer les sucres et les transformer en partie en alcool. Cette étape dure généralement entre 2 et 4 semaines.

9. Mettre en bouteille ou en fût 

La bière ne contient que très peu de gaz en fin de fermentation, à cette étape on ajoute un peu de sucre (entre 4g et 7g /L) puis on embouteille. Au bout de deux semaines elle est prête. 

10. Se faire plaisir 

Après un petit tour au frais, la dégustation, bien méritée après ces quelques semaines de travail et de patience.  

Comment recycler les résidus de brassage pour limiter leur impact sur l’environnement ?

Le brassage génère des résidus, notamment les drêches, qui sont les restes de céréales issues de l’empâtage. Volumineuses et très périssables, ces drêches peuvent être recyclées de plusieurs manières. Les animaux adorent ça et de nombreuses microbrasseries artisanales les remettent aux éleveurs de bovins. De mon côté, je les donne à mes poules et elles en raffolent, mais il m’arrive également de les faire sécher au four à basse température afin de faire de la farine pour mon pain ou mes gressins.  

L’eau utilisée pendant le refroidissement peut également être recyclée. Il suffit juste de penser à la récolter dans des bacs récupérateurs et de l’utiliser pour arroser le jardin. 

Le brassage est peut-être une passion un peu chronophage, mais elle prend tout son sens lorsque je partage le produit fini avec les gens qui comptent pour moi. Récemment, j’ai eu l’occasion de brasser des bières pour le mariage d’un couple d’amis et ce fut pour moi une immense fierté ! 

Laurent Heroguelle